Institutions européennes séance 2
I) les élargissements
Nous sommes passés de 6 états membre à 28 aujourd'hui. L'entrée de nouveaux membres présente des avantages (l'ue est la 1ere puissance commerciale du monde, 20% des échanges mondiaux, 2ème puissance économique) mais aussi des inconvénients (l'ue n'est pas un géant politique, pas de réelle politique commune.)
Il est plus dur d'obtenir une unanimité à 28 qu'à 6.
Les différentes vagues d'élargissement :
- De 6 à 9 : 1er élargissement à lieu en 1973, parmi les états qui avaient demandés à entrer, l'Irlande, le Danemark, le RU et la Norvège. Celle du RU à beaucoup impressionné car DE GAULLE avait refusé précédemment l'intégration du RU. En 1972 un traité d'adhésion est signé par les 4 états mais les norvégiens refusent finalement au cours d'un référendum d'intégrer les communautés européennes.
L'entrée de ces états ne pose pas de grosses difficultés hormis celui de l'Irlande qui est très pauvre mais compensé grâce aux autres États.
On développe à cette période l'acquis communautaire qui consiste à dire que les états qui veulent intégrer les CE doivent s'engager à respecter un certain nombre de choses (le droit écrit des CE, la jurisprudence de la cour de justice).
- De 9 à 12 : adhésions de la Grèce, l'Espagne et le Portugal.
La Grèce avait signé des 1961 un accord d'association avec la CEE pour mettre en place des facilités dans de nombreux domaines (ex : circulation marchandises et personnes) mais à cette époque l'arrivée d'une dictature bloque l'entrée de la Grèce. Il faut donc attendre 1975 et la fin de la dictature pour que la Grèce puisse déposer une candidature. Le traité d'adhésion à lieu en 1979 et la Grèce rentre officiellement le 1er janvier 1981. Au moment où elle rentre dans les CE son PIB est inférieur de plus de 50% à celui des autres États.
L'Espagne et le Portugal voulaient entrer depuis un moment également mais étaient aussi bloqué par des dictatures. L'Espagne démarre les