Instrument de paiement international
Théories fondées sur les différences de technologie : on considère le phénomène comme la conséquence des dépenses en R&D ainsi que l’emploi d’un nombre important d’ingénieurs ds la production sur les caractéristiques des biens produits et échangés. Dans la recherche des déterminants des échanges internationaux, l’accent va être mis sur la R&D et ses conséquences, le progrès technique et les innovations. Ces théories apparaissent au début des 60’ : la forme la plus populaire est celle du « cycle de vie du produit » exposée par Raymond Vernon en 1966.
Cette théorie consiste à dire que les différences de capacités technologiques entre pays sont répercutées directement dans le commerce extérieur. Seul certains pays ont la capacité technologique de réaliser certaines innovations. Ils vont les produire, et par conséquent, fournir le marché mondial pour ces produits. Au bout d’un moment, quand le produit est suffisamment diffusé, d’autres pays peuvent se lancer dans la production (plus besoin d’avoir des chercheurs, les productions sont standardisées). Selon cette théorie, chaque pays se spécialise donc dans les secteurs où il a la compétence technologique la meilleure. C’est un avantage comparatif (pas absolu).
Problématique : En quoi la théorie du cycle du produit peut-elle aider à la compréhension et à l’analyse des échanges internationaux ?
I) La théorie.
L’écart avec HOS est important : pas de recours à la formalisation ; l’étude est faite à partir de situations réelles ; la vision est dynamique ; les firmes sont mises au centre de l’analyse.
Le cycle de vie du produit est une notion ancienne, utilisé à l’origine dans des études marketing. Elle doit, selon ses utilisateurs, rationaliser la vie économique d’un produit c’est-à-dire la période séparant son lancement de son abandon. Il existerait, au cours de cette vie, des régularités repérables ds presque ts les cas et définissant des phases ds la diffusion du produit auprès des