Intelligence économique dans le vin
Q1.
La définition considérée comme officielle de l’intelligence économique en France est celle établie par Alain Juillet en 2004 et se résume ainsi :
‘’L'intelligence économique consiste en la maîtrise et la protection de l'information stratégique pour tout acteur économique. Elle a pour triple finalité : • la COMPETITIVITE du tissu industriel • la SECURITE de l'économie et des entreprises • le renforcement de l' INFLUENCE (de notre pays)’’.
Q2.
La définition ci-dessus de l’intelligence économique nous conforte dans l’idée que tous les secteurs d’activité et leurs acteurs doivent s’intéresser à leur environnement économique. En effet, le secteur du vin ne fait pas l’exception.
Ici, nous pouvons déceler un double enjeu, l’un offensif et l’autre défensif.
En ce qui concerne le volet « défensif », l’intelligence économique tient toute son importance dans la nécessité de protéger son vin, son appellation, ses innovations des fraudes fréquentes identifiées sur ce marché afin de garantir son identité et la qualité auprès des consommateurs. C’est la raison principale de la création de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine) en 1935, une époque où le secteur était en crise.
La sécurité d’une entreprise vitivinicole passe également par la protection de ses idées nouvelles par le biais des brevets afin de ne pas se voir ‘’voler’’ par ses concurrents dans le cas, par exemple, où on identifierait des nouvelles molécules, des nouvelles levures responsables de l’identité du produit ou tout autre pratique R&D.
Dans un secteur très réglementé, il est indispensable de se tenir informé des évolutions afin de préserver ses acquis (son AOC par exemple) et déceler de nouvelles opportunités.
L’enjeu « offensif » apparaît comme une évidence dans ce secteur très concurrentiel puisqu’il consiste à connaître son marché et ses tendances (veille concurrentielle, veille technologique dans un domaine où la