Internationnalisation
• L’entreprise "cible" ne doit pas être l’entreprise monopolistique sur son marché mais l’entreprise qui possède l’avantage concurrentiel le plus puissant.
• L’exploitation des interconnexions devient fondamentale pour se procurer un avantage concurrentiel par rapport aux concurrents.
• Un avantage concurrentiel n’est valable que dans un contexte donné. La recherche d’un avantage concurrentiel passe donc par l’analyse des facteurs influents de l’environnement.
• L’élaboration de la stratégie ne doit plus être un processus "artisanal".
L’avantage concurrentiel apporte alors une "théorie de l’entreprise", basée sur une modélisation de l’entreprise qui peut être critiquable, mais qui permet aux décideurs d’analyser et de comprendre leur marché, leurs forces et faiblesses par rapports aux acteurs, et ainsi de choisir une stratégie "consciente".
Du point de vue organisationnel, l’avantage concurrentiel introduit pour la première fois le concept d’ "organisation transverse", qualifié par l’auteur d’ "organisation verticale", qui peut être défini comme le type d’organisation visant un optimum global, par opposition aux organisations qui ne peuvent obtenir que la somme des optimums locaux.
Si Porter introduit le concept comme étant le mode d’organisation permettant d’exploiter les interconnexions entre départements d’une même firme, on peut le rendre plus général en considérant les problématiques organisationnelles d’aujourd’hui :
• La mondialisation et l’internationalisation des firmes qui demandent une organisation permettant de prendre chaque décision au niveau adapté.
• La gestion de la chaîne logistique globale ( Supply Chain Management ) qui demande de disposer d’une organisation stratégique et opérationnelle capable de dépasser les