Interventionnisme
Sauvetage de l’UBS : une intervention de l’état n’ayant pas lieu d’être
En 2010, en pleine période de crise financière, les 13 directeurs d’UBS se sont partagé la bagatelle de 91 millions de francs de salaire, revenus en hausse de plus de 30%. [ (Allen, 2011) ] Quelques mois auparavant, la première banque suisse se trouvait au bord de la faillite et l’état vola à son secours. Dans un premier temps, ce travail mentionne dans quelles circonstances l’état est intervenu auprès d’UBS, puis il explique en quoi cette intervention fut inadéquate.
A la suite de la chute du marché immobilier américain, le monde économique mondial a été victime d’un séisme dévastateur, appelé « crise des subprimes ». Les banques avaient financé des ménages afin que ces derniers acquièrent un bien immobilier, à des taux qui firent chuter le marché immobilier américain. [ (Linternaute, 2012) ] L’UBS, ayant flairé le juteux marché des subprimes, investit énormément dans l’immobilier outre-Atlantique. A l’instar des banques américaines, la banque dut essuyer des pertes colossales, alors que ses dirigeants ne se privaient pas de leur bonus annuel indécent. Afin d’éviter la banqueroute de la figure de proue de la finance helvétique, l’état intervint par le biais de la BNS, à hauteur de dizaines de milliards.
L’intervention de l’état, qui permit à la banque de hisser la tête hors de l’eau, rassura du même coup des milliers de foyers clients de l’UBS. Cependant, l’état ne doit pas être utilisé afin de rattraper des bévues monumentales de boursicoteurs faisant joujou avec la fortune de simples clients. Au vu du salaire des dirigeants de la banque, nous sommes en droit d’estimer que ces derniers ont les capacités de faire face à de tels problèmes et d’en assumer les conséquences.
Les banques, avides gain, décidèrent d’investir l’argent de leur clientèle dans un marché immobilier lucratif. A la suite de la perte totale de valeur de ces biens, les