Le sage représente l'homme bienheureux. Chaque homme, en réfléchissant aux condition de leur satisfaction, en choisissant de bons ou de mauvais désirs, engage le sens et la valeur de son existence. Selon Épicure, la sagesse peut être atteinte par le bonheur. Le bonheur pouvant être défini comme un état de satisfaction suprême qui constitue un état stable et durable.
Le principe de l'éthique épicurienne est l'Eudémonisme. Cela consiste à placer dans le bonheur la fin ultime de la vie humaine.
Épicure dans cet extrait, la Lettre à Ménécée, gagne en généralité. Il s'interroge, après la classification des désirs, sur la réflexion éthique du bonheur, c'est à dire à l'accomplissement de l'homme lui même par rapport au bonheur. Il ramène tout choix et tout refus au principe de plaisir. Le plaisir est une sensation et une émotion agréable résultant de la satisfaction d'un besoin ou d'un désir. La fin éthique, selon Épicure, se base sur le plaisir.

La thèse d'Epicure peut être formulée en ses termes : Le bonheur au même titre que le plaisir, peut conduire à la sagesse, c'est à dire la fin pratique ou encore le souverain bien.
En conséquence de quoi la problématique posée par le texte est la suivante : Comment accède-t-on à ce statut de sage, c'est à dire au vrai bonheur selon Épicure ?
Ainsi, l'argumentation de l'auteur se fait en 4 temps dans cet extrait :
Tout d'abord il aborde le fait que le plaisir soit un principe. Le plaisir a un commencement et une fin et il faut savoir y renoncer dans certains cas. (129) Ensuite il fait un paradoxe : si on cherche le plaisir, il ne faut pas chercher tous les plaisirs. (130-131) Le plaisir donne accès à l'autosuffisance. (131-132) Enfin, il compare la vie vertueuse comme vie de plaisir. Donc ce qui fait la prudence et donc l'accès final à la