Introduction : "peut-on apprendre à penser par soi-même?"

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L’antiquité nous a transmis son savoir et ses connaissances. Les savants nous ont légués leurs écrits philosophiques et scientifiques et nous profitons encore aujourd’hui de cet héritage pour enrichir et améliorer notre pensée. Cette continuité de la connaissance nous permet alors de nous interroger : Peut-on apprendre à penser par soi-même ?

« Apprendre » peut s’entendre en plusieurs sens. On peut apprendre pour acquérir des connaissances comme le ferait un individu pour construire sa pensée mais on peut également apprendre pour faire acquérir des connaissances ou une capacité comme lors de la relation pédagogue à élève qui existe depuis l’antiquité.
Apprendre vient du latin, apprendere et signifie l’idée de prendre, de mettre en sa possession. Lorsque qu’on apprend on supprime la sensation d’oublie et d’ignorance qui caractérise l’obscurantisme.

D’un autre côté, penser signifie réfléchir, juger ou examiner. Quand un homme pense, il a des représentations mentales, il dirige son esprit vers un objet et forme des raisonnements ou des jugements.
Tout être vivant est amené à penser. Descartes le signale dans son « cogito ergo sum » et Sartre le reprends dans le « j’existe parce que je pense ». Penser correspond à un privilège humain et vient de l’intimité d’un sujet qui se rend alors autonome par rapports aux conditions extérieures. On note par exemple l’expression « pensée de l’oreiller » qui définit une pensée secrète ; La pensée est propre à chacun et peut ne pas être partagée.

La pensée peut-être consciente ou inconsciente, comme dans le rêve, ou même discursive ou immédiate lors d’une intuition. Les philosophes ne s’accordent pas tous sur la définition de penser, Descartes l’applique par exemple à toutes les fonctions mentales conscientes comme la sensation, l’imagination, la volonté ou l’inconscient, d’autre s’accordent à dire que la pensée constitue la raison.
Pour les philosophes, « penser par soi-même » est entendu comme une véritable

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