Introduction sig
Depuis le début des années 1980, avec les nouveaux outils de reconnaissance acoustique (sonars, sondeurs multifaisceaux) couvrant des surfaces importantes dans un temps limité (de l’ordre de 1 km 2 /h), et l’arrivée de l'enregistrement numérique, les campagnes océanographiques génèrent un volume conséquent de données géophysiques. Les "données brutes" sont validées et traitées par différents logiciels pour aboutir à des documents directement lisibles et exploitables par les chercheurs. Ces informations sont très variées par leur nature, leur format, leur mode de stockage et d'archivage. Il s'agit de données dites "de base", qui sont indispensables aux interprétations géologiques. Elles concernent la navigation des campagnes, les modèles numériques de terrain (MNT) pour la bathymétrie, les mosaïques d'image acoustique, les profils sismiques, les prélèvements. Ensuite viennent les données "élaborées", qui sont issues des travaux de recherche. Elles englobent les interprétations morphologiques et sédiment logiques, les pointés des réflecteurs sismiques et leur reconstitution géométrique.
Le regroupement de toutes ces informations dans une structure uniformisée s’est avéré être une nécessité. Le choix s’est porté sur un Système d'Information Géographique (SIG) qui présente l’avantage d’être un système de gestion de base de données (SGBD), où les informations sont repérées dans l'espace et organisées dans un ensemble structuré (Pornon, 1992). Un SIG permet l'archivage et la saisie de données géographiques et sémantiques associées, l'analyse spatiale des données et leur restitution cartographique. Gérer les données géophysiques dans un SIG facilite leur accès pour la communauté scientifique. Une organisation structurée favorise la comparaison de données acquises au cours de campagnes différentes, la réalisation de synthèses géologiques et de documents cartographiques, et aide à la préparation des futures campagnes océanographiques.
Après avoir abordé