Introduction d'un Barrage contre le Pacifique
Il s’agit de montrer quelle vision du cinéma l’auteur nous propose à travers les yeux de Suzanne dans cet extrait.
C’est pourquoi, nous verrons dans un premier temps que le cinéma apparaît comme un monde idéalisé. Puis nous nous attacherons à démontrer que cette scène de rencontre dénonce l’artificialité de l’univers cinématographique
Dans un premier temps, le cinéma apparaît comme un monde idéal. En effet Suzanne est troublée, vulnérable et malheureuse avant que la lumière du cinéma ne s’éteigne. Une fois éteinte tout change, le noir de la salle prend une dimension importante. Il est d’ailleurs associé à la « nuit » (L 447). Ici elle représente l’instant parfait pour se réfugier s’apaiser et se réconforter. La nuit est qualifiée de « démocratique », (L 448) « d’égalitaire » (L 448), elle est considérée comme étant fraternelle et ainsi cette qualité revient au cinéma. En effet le cinéma devient un espace juste, fréquenté par des personnes de même classe, et de même niveau. Ceux qui fondent les bases d’une société idéale. Cela permet d’ailleurs à Suzanne de se sentir à sa place. A tel point qu’elle se sent «invisible, invincible » (L 446). Cette paronomase insiste sur le lien entre les adjectifs ; la prise de fore de Suzanne. Elle a le sentiment d’invincibilité car elle