Introduction
“La communication politique : singularité et analogie avec la communication de marque”
Par Alexis Baumont
Introduction
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le vocabulaire du monde politique se multiplie et se veut pluridisciplinaire. Le vocable “marketing politique” fait jaillir de multiples notions associées à la sociologie, à la psychologie, à la science politique, aux sciences de l’information, à la communication et pour finir, aux sciences de la gestion.
Ainsi, depuis ces 50 dernières années, les rapports entre la sphère politique et les medias semblent de plus en plus complexes tant on reproche aux familles politiques de ne communiquer qu’en fonction de la visibilité médiatique de leurs opérations, au risqué d’être définit comme populiste.
Quant aux media, on les juge comme omniprésent, dû en partie à la toute puissance de l’audiovisuel dans nos sociétés occidentales. À nos yeux, ils finissent par devenir bien trop encombrant de par la propension à s’emparer de la même politique et à lui infliger un rayonnement peu maîtrisé, l’influence des nouveaux comportements et usages des nouvelles technologies d’information comme internet, venant ainsi compliquer la communication politique.
Dès lors, il en devient inévitable que la communication politique soit de plus en plus critiquée dès lors qu’on lui assigne un lissage du discours politique. En effet, les idées ne suffisent plus pour être élu. L’image, le comportement, la personnalité, toutes ces choses que l’on peut enjoliver grâce au marketing devient le critère numéro un de sélection.
Cependant, la communication politique où même des marques ont loin d’avoir été inventée au milieu du 20ème siècle. Louis XIV avait un certain talent pour ritualiser toutes ses activités publiques en mettant en scène ses apparitions devant la Cour de Versailles. Sans compter son aïeul, henri IV, à qui on peut lui attribuer l’un des tout premiers slogans de la communication politique « La