Le sujet présenté est la datation de l'heure de décès, c'est à dire les méthodes utilisées pour estimer l'heure de mort d'une personne. Les scientifiques ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur une définition précise de la mort. On dit alors la mort est caractérisée par l'arrêt des fonctions vitales qui permettent le fonctionnement de l'organisme, ce qui entraine la décomposition du cadavre. Les médecins légistes privilégient cette deuxième définition dans le cadre de leur travail. Quand un corps montre des signes négatifs à la vie (arrêt de la respiration et de la circulation sanguine) et positifs au décès (début de décomposition, tâche verte abdominale, refroidissement du corps, déshydratation) on dit qu'il est mort. On distingue également la mort cellulaire, la mort de l'organe et celle de l' organisme.
La datation a pour but d'aider les familles à faire leur deuil mais a également un rôle judiciaire, pour inculper un suspect lors d'un crime. Elle peut aussi informer sur la cause du décès.
Le délai post-mortem est évalué par un médecin légiste. Celui-ci est appelé sur le lieu de découverte du corps, et doit l'examiner à l'aide de plusieurs méthodes. Dans le cas d'une mort suspecte, le procureur de la République demande une autopsie complète ; le corps est ainsi amené à l'institut médico-légal. (cf. fiche métier dans les annexes page ..)