En vous inspirant de « La tempête sous un crâne » relatée par Hugo, vous écrirez un extrait de roman dans lequel un personnage est confronté à un dilemme moral, qu'il parvient à résoudre après avoir débattu avec lui même. Vous utiliserez pour cela les procédés narratifs employés Victor Hugo.

Le réveil se mit à retentir. Après avoir coupé le son, je me frottai les yeux. Il devait être au moins neuf heures mais je n'avais ni l'envie ni le courage de me lever. Je commençais mon service à dix heures, j'avais donc le temps. Plus ou moins. Mes yeux se refermèrent tout doucement et alors que j'allais me rendormir, mon chat grippa sur mon lit tout en miaulant. J'ouvris alors les yeux pour le faire descendre mais en tournant la tête j'aperçus mon réveil afficher « 9h30 ». Merde, j'étais désormais en retard.
Je filai dans la salle de bain pour faire ma toilette ; je me passai un peu d'eau sur le visage, mis un peu de mascara et descendis dans le salon. En passant devant ma porte d'entrée, je vis un enveloppe au sol. Je me baissai pour la ramasser dans un long soupir. L'adresse au dos était celle d'un hôpital. Surprise, je l'ouvris précipitamment pour en lire le contenu. La feuille paraissait vieille et usée tout comme l'encre, comme si elle avait été rédigée il y a plusieurs semaines. Je commençai à lire les premières lignes quand je reconnu l'écriture de mon père. Bien sur c’était encore une lettre de lui. Je repliai la feuille presque instantanément pour la rangée. Je restai debout pendant quelques secondes en fixant cette fichue lettre puis, après m'être rappelé que je n'avais pas beaucoup de temps devant moi, je me dirigeai vers la cuisine pour lancer l'enveloppe sur un petit meuble blanc disposé à coté, là où se trouvaient toutes les autres. C'était ici que me mettais toutes les lettres indésirables, les lettres de mon père y étaient donc toutes.
En sortant de chez moi, je me dépêchai de fermer la porte et partis en courant pour ne pas louper mon bus. Pendant le