Investissement étranger et commerce extérieur
Ministère de l’aménagement du territoire, de l’eau et de l’environnement
Etude sur les investissements directs étrangers et les avantages comparatifs des régions
Note méthodologique
AREA septembre 2006
Sommaire
1. Introduction et problématique
2. Etat des IDE au Maroc
3. Concepts a. IDE b. Attractivité des territoires c. Avantages comparatifs
4. Objectifs de l’étude
5. Méthodologie préliminaire
6. Références bibliographiques
7. Abréviations
8. Planning
9. Chronogramme
10. Moyens techniques
11. Profils des intervenants
Introduction et problématique
L’investissement direct étranger (IDE) est au centre de la problématique de développement. Il occupe désormais une place de choix dans la plupart des pays du monde du fait de la convergence de deux préoccupations : celle des entreprises cherchant à s’internationaliser et celle des gouvernements qui cherchent à attirer de plus en plus de capitaux.
En effet, c’est surtout le cas des pays émergents qui essaient par tous les moyens, d’attirer ces capitaux, afin d’accroître leur capacité de production, de bénéficier d’un transfert de technologie et de s’assurer d’un croisement d’intérêts et d’une insertion dans l’économie mondiale.
Dans ce contexte, la Tunisie, en optant pour l’intégration dans l’économie mondiale, se trouve confrontée à la nécessité de poser les bases d’une économie compétitive afin d’affronter ces concurrents. En effet, pour éviter l’aggravation de son déficit courant, la Tunisie est appelée à recourir d’avantage au financement extérieur et surtout un financement non générateur de dettes : l’IDE se présente ainsi comme une alternative nécessaire plutôt qu’un choix délibéré.
L’IDE représente aujourd’hui la principale source stable et fiable de financement long terme. Contrairement à la baisse des flux de capitaux au titre d’aide publique au développement accordés aux PVD, les dernières années ont enregistré une intensification des flux