Investissement, croissance déséquilibrée et rôle de l'etat
Un investissement est une dépense engagée par une entreprise ou par les pouvoirs publics en vue d’obtenir un gain supérieur qui provient souvent d’une amélioration de la productivité. Cette dernière a un impact direct sur l’augmentation des profits. Les théories néoclassiques considèrent que le principal déterminant de l’investissement est l’épargne domestique. Cependant, un excédant de la balance commerciale peut également constituer une source de financement de l’investissement. Toutes les théories économiques mettent en lien investissement et croissance. En effet, l’augmentation du capital d’une entreprise par l’achat de biens d’équipements permet une meilleure allocation des facteurs de production ce qui engendre des gains de productivité et in fine une augmentation des profits. Par ailleurs, le progrès technique permet à l’investissement de faire de meilleurs rendements. Au plan macroéconomique, si toutes les entreprises réinvestissent leur profit en formation brute de capital fixe, il y aurait une augmentation de la production nationale. Pour qu’il y ait croissance, il faut que ces biens produits puissent être consommés. L’augmentation de la consommation est elle déterminée par le niveau de revenus de la population. Il est assuré par l’emploi de plus en plus important de travailleurs dans des entreprises toujours demandeuses de travail. Cette dernière assertion a été néanmoins remise en cause. En effet, l’augmentation du capital s’accompagne inévitablement par l’augmentation du facteur travail mais à un rythme mois soutenu qu’en début du processus. En effet une meilleure combinaison des facteurs de production (travail et capital) peut résulter entre autres sur un besoin moindre de travailleurs.
Le modèle Harrod-Domar :
Ce modèle constitue un prolongement de la théorie Keynésienne de croissance qui repose essentiellement sur le mécanisme de multiplicateur d’investissement. Alors que Keynes se limite à l’analyse de court terme, le modèle