Inégalité sociale à l'école
Première partie
La question des inégalités face à l’éducation est l’objet d’une construction sociale : les inégalités objectives certaines sont considérées comme un problème social que dans certaines sociétés. On ne peut envisager les inégalités comme si elles étaient une caractéristique objective du monde. On est amené à être plus sensible à telle ou telle inégalité.
Ce qu’on considère comme les « inégalités » est construit sur la base des représentations que la société se donne d’elle-même.
L’éducation est un bien désirable, l’égalité en ce domaine est à portée de l’action humaine. Jusqu’au début du 19e siècle, il semblait que les classes populaires n’avaient pas besoin de formation particulière, c’était considéré comme dangereux de les instruire. Dans la seconde moitié du 19e, les lois sur l’instruction obligatoire montre la nécessité de former des citoyens pour exercer leurs droits qui est mise en avant. Les emplois nouveaux demandent de plus en plus de connaissances, ce qui fait ressortir le lien entre inégalités d’accès ç l’éducation et inégalités d’accès à l’emploi. Un jugement d’égalité est toujours comparatif et relationnel. L’égalité dans la possibilité d’accéder au marché de tel ou tel bien, en entrant alors en concurrence avec les autres « demandeurs ». Il faut supprimer les obstacles qui entravent l’accès aux « biens » éducatifs.
• Egalité des chances
En sociologie de l’éducation la différence, en fonction des origines sociales, dans les probabilités d’accès aux différents niveaux les plus élevés (BOUDON 1979). Absence de liens systématiques entre ce qu’on atteint et ses propres appartenances catégorielles (sociales, sexuées). L’égalité des chances formelles entre groupe est réalisée, on peut penser que les individus réaliseront ou non ces « chances », en fonction de leurs motivations, de ce qu’ils ont envie d’atteindre et de leurs capacités à le faire. Les