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LES INÉGALITÉS PROFESSIONNELLES ENTRE HOMMES ET FEMMES

La progression de l’activité féminine marque une rupture par rapport à la traditionnelle division sexuelle du travail et rapproche les rôles sociaux des hommes et des femmes. Cependant, la persistance d’inégalités professionnelles prouverait que la division sexuelle a été reportée sur le marché du travail.

DES INÉGALITÉS FACE À L’EMPLOI
Malgré les textes, les inégalités entre hommes et femmes restent prégnantes.

Depuis la fin des années 1970, le taux de chômage des femmes est supérieur à celui des hommes d’environ quatre points : ainsi en 1985, la fréquence du chômage concernait 12,6 % des femmes, mais seulement 8,5 % des hommes. En 2006, ces fréquences sont respectivement devenues 9,4 % et 8 %. L’évolution des taux de chômage féminin et masculin est donc quasi parallèle. Tout se passe comme si le fait d’être une femme exposait à un risque de chômage plus élevé, quel que soit l’état du marché du travail.

q Les femmes sont davantage touchées par le chômage

Les emplois occupés par les femmes sont concentrés dans le secteur des services, qui se trouve être le plus important pourvoyeur de formes particulières d’emplois, notamment à temps partiel. Les femmes sont ainsi environ six fois plus nombreuses à travailler à temps partiel que les hommes. Contrairement à une idée reçue selon laquelle le temps partiel serait plébiscité par les femmes, celui-ci paraît plus souvent imposé et n’est qu’un pis-aller pour des femmes peu qualifiées car les emplois auxquels elles peuvent avoir accès (vendeuse, technicienne de surface, caissière…) sont majoritairement à temps partiel.
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q Les femmes sont davantage touchées par l’emploi atypique P REMIER EMPLOI : LES FEMMES PLUS SOUVENT EN TEMPS PARTIEL
Quel que soit le niveau de diplôme, ce sont majoritairement les femmes qui ont été embauchées à temps partiel pour leur premier emploi. Proportion de jeunes embauchés à temps partiel pour leur premier emploi