Séance 3 : La leçon de philologie.
Lecture analytique: p.56 « Silence » à « Continuons »
INTRODUCTION :
- Accroche générale : théâtre de l’absurde. Le lendemain de la 2GM → question sur l'Homme
- Auteur : Ionesco, Dramaturge français, théâtre de l'absurde
- Œuvre : 2nd pièce 1951, 3 pers : élève 18 ans, prof 45-60 ans, bonne 45-50 ans
- L’extrait : étude de la langue et de l'écrit des mots
Philologie : étude de la langue -> on dit aujourd’hui plutôt la linguistique
Problématique : Comment, à travers une scène de comédie, le langage est-il détourné de sa fonction de communication ?
I) Un professeur ridicule
1) La parodie d’un ton doctoral
Ton doctoral = cas du prof : quelqu’un qui dispense savoir, très sûr de lui, bcp de sérieux et de vanité
Il est très savant, du moins le pense « toutes » (-> sait tout)
+ utilise termes soulignant l’importance de ce qu’il enseigne : « fondamental »
+ se met en scène, importance de sa parole : « dis-je » p.57
+ insiste sur prestige de ce qu’il enseigne et de retenir ce qu’il dit: « vous pouvez prendre note » & « sachez-le souvenez-vous » à la p. 57-58-59
2) Une attitude grotesque
Il ne correspond pas à quelqu’un de posé : dans didascalies « toujours en mouvement » -> posture gênante.
+ son ton : dans didascalies -> il est pédant
+ ridicule : quand il montre comment on doit prononcer, avec les gestes et des mots de maternelle p.60 -> décalé pour quelqu’un de savant.
3) Des propos décousus et incohérents
Il énonce des langues qui n’existent pas : « néo-espagnol » « sardanapale » « néo-autrichien » p.57 -> énumération avec intrus car « sardanapale » a un autre sens en réalité et n’est pas une langue
+ tautologie ( = répétition des mêmes trucs mais pure contradiction) : « distingue (...)ressemblance »
Il enseigne n’importe quoi avec érudit

II) Un comique qui crée un certain malaise
1) Un professeur incompétent
Caricature d’un très long cours magistral : voir répartition de la parole (parle tout seul quasiment)
Il ne vérifie jamais