Ironie
(féminin) L’ironie consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre dans le but de railler. Les principaux procédés de l’ironie sont l’antiphrase, l’hyperbole, l’emphase, la litote et la prétérition. Pour qu’il y ait ironie, il faut :
un énonciateur qui fait de l’ironie ;
une cible qui est visée par l’ironie ;
des témoins (un auditoire, des lecteurs) qui comprennent ce que l’énonciateur dit.
Signifiant en grec ancien : "action d'interroger en feignant l'ignorance", l'ironie est une dissimulatio, c'est-à-dire une forme de plaisanterie ou de raillerie dissimulée sous un ton sérieux et qui consiste à dire le contraire de ce qu'on veut dire. Les genres littéraires où l'ironie est omniprésente sont : Le conte philosophique, ( Voltaire, Candide ) ; Le roman épistolaire, ( Montesquieu, Les Lettres persanes ) ; La satire, ( Bossuet, Sermons ) ; Le pamphlet, (Voltaire, De l'horrible danger de la lecture ) ; la critique littéraire ; l'article de presse ; le billet d'humeur ; l'essai, ( Montaigne, Les Essais ) ; la fable, ( La Fontaine, Les Fables ) ; le dialogue et le monologue au théâtre, ( Molière, Le malade imaginaire ) ; l'autobiographie, ( Rousseau, Les confessions ).
Il existe six principales figures d'ironie, qui sont : (...)
Points Abordés :
l'antiphrase : dire le contraire de ce que l'on pense, en le montrant d'une manière évidente
l'hyperbole : exagérer ses propos
la litote : dire peu pour suggérer beaucoup
la parodie : imitation pour se moquer
le pastiche : imitation d'une personne, d'un style, d'une profession pour se