Lacambre Tsila Assistant Social Première année

Question 1 : La pédagogie des opprimés de Paulo Freire amène à un grand concept : celui de l’oppression. Ce concept se retrouve de partout dans la société. Il y a l’éduquant et l’éduqué, le maitre et l’apprenti, le savant et l’étudiant. Cette relation d’oppression se trouve dans l’ensemble des rapports sociaux. Qu’elle soit implicite ou explicite, elle est présente de partout. Dans cette relation jouent deux acteurs : l’oppresseur et l’opprimé. L’oppresseur, qu’il en soit conscient ou non, opprime l’autre, c’est à dire qu’il a le dessus. Il peut très bien s’agir d’un peuple colonisateur ou encore d’un simple homme seul dans une position d’oppression comme l’est un dictateur. Dans le cas d’ethnies différentes, l’oppresseur déshumanise le monde dans son ensembles comme les dictateurs le font lors de génocides. Son but est donc de rester supérieur, de rester un besoin de l’opprimé afin de mieux le dominer. L’opprimé lui, est inscrit dans une position d’aidé. Comme s’il avait un besoin que seul l’oppresseur pourrait assouvir. Il accueille donc en lui-même l’oppresseur. Cette relation d’oppression suscite en l’opprimé un sentiment d’incapacité, d’impuissance puisque l’oppresseur à le dessus. L’opprimé peut donc envier l’oppresseur notamment pour l’autonomie qu’il peut déceler en lui. Afin de rompre cette Relation d’oppression, le dialogue est essentiel. C’est l’échange qui permet de rompre l’oppression.
En effet, dans toute relation, un échange se créée, et dans l’action dialogique, l’échange est mit en avant. C’est l’unique façon de sortir de cette relation d’oppression.

C’est à 31ans que Saul Alinsky commence à mettre en pratique ses idées. Apres s’être posé la question « comment lutter plus efficacement ? », il réfléchit à une façon de pousser le peuple a se soulever pour agir. Il élabore alors une stratégie dans le but d’encourager le peuple à réagir de manière non violente et