Japon catastrophe naturelle
Le tsunami est une onde océanique provoquée par un mouvement rapide d’un grand volume d’eau dont l’origine est l’effet d’un séisme (tremblement de terre) qui lui, résulte de la libération brusque d’énergie accumulée par les contraintes exercées sur les roches.
Il est associé à la naissance et au déploiement d’une immense vague qui devient déferlante et destructrice au contact des rivages terrestres.
Le point d’origine d’un séisme est appelé hypocentre ou foyer sismique. Il peut se trouver à la surface, jusqu’à 700 kilomètres en profondeur.
Au Japon, l’hypocentre du séisme se trouvait à 24 kilomètres en profondeur.
On parle de l’épicentre du séisme pour désigner le point de la surface de la terre qui se trouve directement au dessus de l’hypocentre.
L’épicentre est le lieu de la surface terrestre situé exactement a la verticale du foyer, où l’intensité du séisme est la plus importante.
(cf. Photo 1) Au Japon, habitués à ce genre de catastrophes, les Japonais ont pris des précautions systématiques : ils ont mis en place un système doté d’ordinateurs très performants, qui permettent de détecter la formation d’un tsunami, en déduire la hauteur des vagues ainsi que la vitesse de leur propagation et le moment ou les vagues atteindront les côtes grâce à l’épicentre et la magnitude du séisme. Le jeudi 10 mars un peu avant 07h00 du matin (heure française), un énorme tremblement de terre suivi d’un tsunami est survenu.
Au Japon, il est 15h46 lorsque le tsunami se forme au large de la côte pacifique, dans le sillage du puissant séisme qui vient de frapper le pays. D’abord, un tourbillon comme un cyclone au milieu de l’océan, il y a alors une alerte au tsunami dans tout l’océan pacifique jusqu’aux côtes américaines. (Ce chalutier est pris au piège). (Photo 2) Très vite, les vagues se forment, avancent et s’infiltrent le long des côtes jusqu’à la ville de Sendai qui sera la plus touchée par cette catastrophe.
L’épicentre du