Japon
L’agriculture et l’alimentation mondiale :
La PECHE aU JapON
1. La pêche |
1.1 Introduction
Le Japon est le plus gros consommateur et importateur de poisson et de fruits de mer du monde. Le pays est le 4e producteur mondial avec 5,5 millions de tonnes de prises (2001). En 2005, ses importations, d'une valeur de près de 17,3 milliards de dollars, représentaient quelque 45 % de la totalité du marché du poisson et des fruits de mer. Les crevettes fraîches ou transformées, le thon, le makaire, le saumon, la truite, le crabe, l'anguille transformée et les œufs de morue et de goberge ont composé environ la moitié des importations japonaises de produits de la pêche. La consommation de produits de la pêche par habitant s'est affaiblie ces dernières années au Japon, mais la capacité du pays de répondre lui-même à la demande intérieure décroît plus rapidement encore, ce qui explique la dépendance grandissante du pays à l'égard des importations. De plus, La pêche côtière représente presque la moitié de la production totale. L’aquaculture (pisciculture, ostréiculture) est pratiquée dans les eaux calmes de la mer du Japon. Les plantations d’algues d’Honshu fournissent des comestibles conditionnés en lamelles ou en farines ; après broyage, les thalles sont utilisés dans l’industrie des colles.
En effet, le marché japonais offre des débouchés aux exportateurs canadiens de poisson et de fruits de mer, plus précisément pour le maquereau, le crabe des neiges, les crevettes nordiques, le homard et les oursins. De plus, les produits de la pêche tractables qui sont le résultat de méthodes durables et écologiques, qui servent à la lutte contre le vieillissement (sources de collagène ou de glucosamine par exemple) et qui sont présentés dans des emballages permettant aux consommateurs de voir le contenu et de mieux conserver leur fraîcheur seront bien accueillis sur le marché japonais.
L'étroite relation entre les secteurs canadiens