Je me connais que vaux cette formule
Introduction :
La définition de la connaissance est encore aujourd’hui un objet de débat chez les philosophes. En effet, la définition traditionnelle, comme croyance vraie et justifiée, est jugée insuffisante ou inadéquate. Il existe plusieurs compléments à la définition traditionnelle :
Pour Aristote, ce sont des principes très généraux qui donnent l'essence d'une chose; pour Descartes, un petit nombre de vérités saisies de façon claire, distincte et indubitable pour Kant, les intuitions des sens (ou sensations) et les principes de l'entendement qui les organisent. En effet, les connaissances dérivées sont les sciences et nos connaissances ordinaires sur le monde. Ces théories sont dites fondationnalistes: une sous-partie de nos connaissances sert de fondement à toutes nos autres connaissances.
De nouvelles définitions, ont été proposées depuis, mais aucune n'a réussi à s'imposer. Certains philosophes soutiennent que la notion n'est pas définissable. Cela dit, un certain nombre de points d'accord existent: que la connaissance propositionnelle soit au moins une croyance vraie et non-accidentelle et/ou justifiée. Par conséquent nous allons nous demander, comment pouvons-nous donner un degré d’intérêt, de mérite à une manière de concevoir et d’agir face à soi ?
Première partie : L’homme face à la connaissance de soi La Citation « L’homme se fait » dit Sartre marque le mieux la question « d’homme » Car l’homme n’est pas définissable, rien n’est définitif, puisque le chemin nous le faisons en marchant. L’homme est un être qui déteste le changement car celui-ci nous fait peur « Je suis moi » et « Je suis déjà plus et autre ».
Platon appelle « connaissance » la saisie intuitive des formes ou idées des choses. De même, pour Aristote, il n'y a de "connaissance" et de "science" mais que du général. Si ces définitions restrictives peuvent servir à caractériser