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Au XVIIe siècle, ces 2 termes désignent d’une façon certaine la littérature française. Le baroque met l’accent sur un goût assez généralisé dans la culture de l’époque : architecture, littérature avec surtout théâtre. Un théâtre dynamique et exubérant. Le classicisme évoque lui, le respect pour les modèles antiques et le souci de l’équilibre et de pureté qui en découle.
De 1598 à 1630, la France est sous le règne de Henri IV puis de Louis XIII, elle connaît une période troublée encore sous le choc des guerres de religion. Henri IV avait instauré la paix intérieure (Édit de Nantes) mais la réconciliation nationale entre catholiques et protestants est encore précaire. Henri IV se fait assassiné par Ravaillac : on ne lui pardonne pas la signature de l’édit de Nantes. Louis XIII lui succède mais il n’a que 9 ans ; la régence est assurée par sa mère Marie de Médicis. Dans cet inter règne empreint de faiblesse, les nobles redressent la tête et il y a beaucoup de guerres.
En 1617, avec l’arrivée de Louis XIII au pouvoir, la monarchie est consolidée grâce au Cardinal de Richelieu qui rentre au gouvernement 1624 ; il lutte contre toutes les forces qui s’opposent à l’unité du Royaume.
Cette période est celle de l’épanouissement du baroque.
1. LE BAROQUE
(1598 à 1630)
Le mot baroque vient du portugais barroco qui veut dire perle irrégulière. Au départ ce terme n’est applicable que pour les arts figuratifs. Il n’existe pas de règles canoniques ou formelles pour cette esthétique qui prône l’art du mouvement avec une nouvelle vision du monde et un comportement dont le but est de réagir à une crise. L’une des grandes caractéristiques du baroque est que le monde est en train de se construire : rien n’est définitif, tout est en permanente évolution. Le baroque refuse le figé : tout est en perpétuel changement. Avec le baroque on est dans le triomphe du mouvement ce qui fait que c’est une conception attirée par l’eau ou le feu, éléments qui