Je vivais seul dans les bois
« Je vivais seul, dans les bois », fut écrit par Henry David Thoreau en 1845 et fut publié en 1854, sept années plus tard. Le livre de Thoreau est construit d’une façon très particulière, il ne s’agit n’y d’un roman, n’y d’un essai, mais plutôt d’un amalgame de pensées et de concepts partagé par l’auteur, ainsi que d’exemples de sa vie et de la vie des hommes vivants aux États-Unis au 19ème siècle. L’ouvrage à l’étude lors de ce travail n’est seulement qu’un extrait de l’œuvre complète de Thoreau, en fait, on se limite seulement qu’au premier chapitre intitulé : « économie ». Le style d’écriture employé par l’auteur permet aux lecteurs de se sentir directement interpelé par ce dernier. Dans les lignes qui suivront, je tenterai de vous résumer cette partie de l’œuvre de Thoreau.
Au commencement, l’auteur nous explique que la majorité de l’écriture du livre fut écrit lorsqu’il vivait seul dans les bois, habitant une maison qu’il a construit lui-même à l’abord de l’étang de Concord dans l’état du Massachussetts. Dès les premières pages, Thoreau nous met en garde sur le fait qu’il utilisera le mot « je » à profusion lors de son ouvrage et s’excuse du fait que dans certains passages il nous donnera l’impression d’être arrogant en exposant ses connaissances comme des vérités. Par la suite, il est question du sentiment de désespoir que vivent les hommes dans un pays libre semblable aux États-Unis à l’époque, dû au confinement à une vie dominé par le matérialisme. Il utilise une analogie basée sur les engrais et les fruits pour imager ce passage. Un passage sur l’esclavage ayant lieu dans son pays révèle ensuite qu’il est plus difficile d’être l’esclave d’un propriétaire des états du nord que des états du sud, mais que le pire de tout est d’être le propriétaire : « Il est dur d’avoir un surveillant du Sud; il est pire d’en avoir un du nord; mais le pis de tout, c’est d’être le commandeur d’esclaves vous-même. »