Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine préfère reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse « Querelle des Anciens et des Modernes ».

La querelle des Anciens et des Modernes est une polémique née à l’Académie française et qui agite le monde littéraire de la fin du XVIIe siècle.
La querelle des Classiques et des Modernes oppose deux courants distincts : les Anciens menés par Boileau, soutiennent une conception de la création littéraire qui repose sur l'imitation des auteurs de l’Antiquité. Cette thèse est fondée sur l’idée que l’Antiquité grecque et romaine représente la perfection artistique, aboutie et indépassable.

les Modernes, représentés par Charles Perrault, soutiennent le mérite des auteurs de la fin du 17eme siècle, et affirment au contraire que les auteurs de l’Antiquité ne sont pas indépassables, et que la création littéraire consiste à innover. Ils militent donc pour une littérature adaptée à l’époque contemporaine.

On ne dispose que de très preux d'information sur les année de formation de La Fontaine
On sait qu’il a étudié au collège de sa ville natale jusqu’en troisième où il apprend le latin et se lie d'amitié avec François de Maucroix, mais n’étudie pas le grec. En 1641, il entre à l’Oratoire. Mais que dès 1642, il quitte cette carrière religieuse.
Il reprend des études de droit à Paris et fréquente un cercle de jeunes poètes : les chevaliers de la table ronde, où il rencontrera Antoine de Rambouillet de La Sablière, qui épousera la future protectrice du poète Marguerite de La Sablière. Il obtient en 1649, un diplôme d’avocat au parlement de Paris.
Entre temps en 1647, un mariage arrangée par sont père le force a se marier avec Marie Héricart alors âgée de 14ans et demi, il lui fera un enfant et l’abandonnera très