La Cour du Lion de Jean de la Fontaine
La Cour du Lion est une fable de La Fontaine, poète du XVIIème siècle qui a vécu à la cour de
Louis XIV. Elle a été publiée en 1678 et appartient en livre VII fable 7.
Cette fable est composée de 2 grandes parties : D’abord nous avons les animaux (singe, ours, lion et renard) des vers 1 à 32 puis nous avons la moralité qui est explicitée des vers 33 à 36
Dans ces parties nous allons retrouver plusieurs actes :
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v 1 à 14 on retrouve l’exposition des circonstances. On retrouve des le début la présentation du lion « sa majesté Lionne » c’est une parodie pour désigner le Roi de
France nommé à l’époque « Sa majesté très chrétienne ». v14 « En son Louvre il les invita » le lion invite ses courtisans à un grand festin « Devait être un fort grand festin, / Suivi des tours de Fagotin. »
Dans ces premiers vers on retrouve l’utilisation du passé simple « manda » v3 ; « invita » vers 14 et l’imparfait (valeur descriptive) « étalait » v13 ; « avait » v2 v 15 à 19 : l’intervention de l’ours. Les verbes d’actions de l’ours sont au passé simple « boucha »v16 ; « envoya »v19. « Le Monarque irrité / L’envoya chez Pluton faire le dégouté. » v18-19. Le sort de l’Ours est la mort exprimé par une périphrase avec le dieu des enfers, Pluton. L’Ours a été trop sincère, c’est la cause de sa mort. v20 à 27: l’intervention du singe. Le Singe est également puni par la mort à cause de ses flatteries excessives. « Et flatteur excessif il loua la colère […] » v21 ; « Sa sotte flatterie /
Eut un mauvais succès, et fut encor punie. » v24-25. « Ce Monseigneur du Lion-là / Fut parent de Caligula. » v26-27. L’allusion à Caligula, un Empereur Romain très sanguinaire permet de savoir le sort qui est réservé au Singe, donc la mort. v28 à 32: intervention du Renard. Le Renard est le plus rusé. Le renard prétend être enrhumé « L’autre aussitôt de s’excuser, / Alléguant un grand rhume : il ne pouvait que dire / Sans odorat ;