Jean-françois champollion
Le déchiffrement des hiéroglyphes est un travail de longue haleine : débuté avant 1807, il découvre en 1808 le principe de ligatures (regroupement) des signes. Il postule alors, sur des analogies avec l'un des dialectes coptes, l'absence de voyelles dans l'écriture égyptienne. En 1810, il émet l'idée que les signes peuvent être idéogrammes (exprimant une idée) ou phonogramme (exprimant un son). En 1812, il établit une chronologie des écritures, les cursives étant une version simplifiée et postérieure aux hiéroglyphes.
En 1816, il est exilé à Figeac, en raison de ses opinions bonapartistes et doit interrompre ses recherches. Il y développe avec son frère un système d'enseignement primaire basé sur le monitorat. Il revient à Grenoble en 1817 et se marie avec Rosine Blanc.
Devenu professeur-adjoint d'histoire, il poursuit l'étude des hiéroglyphes. En 1819 il est persuadé, après l'observation des