Jean giono un de baumugnes
Dans un premier mouvement, nous remarquons une narration descriptive d'un air de musique mis en forme par un champ lexcial de la nature : "pays forestier, racines, sapin, écorces, la montagne, les hautes herbes, pierres, fleur" etc... Par le biais de ces termes, il inculque diverses personnifications telles que "pays forestier arraché tout vivant" comme si cette nature avait une forme d'humanité. Nous retrouvons ce procédé tout au long de l'extrait " la chevelure des racines de sapins", "la voix de la montagne", "le ronflement des hautes herbes". Il argumente sa description en comparant chaque note à des bruits divers "Abois de chien, porte qui claque, foule qui court, gros canard qui patouille, un village passe dans la nuit, un seau qui tinte sur le parquet, une poulie, un char, une femme qui appelle." La description, non seulement est riche, mais également rythmé comme si nous lisions une partition de musique mais que les notes se transformaient en mots. Nous pouvons parler en terme de musique imagé. De part ce fait, le narrateur au point de vue interne