Jean-Paul Sartre et Friedrich Nietzche
Avant de répondre à cette question, situons d’abord Sartre dans son contexte historique. Il a vécu au XXe siècle dans le système politique du totalitarisme pendant la crise économique en 1929 et a survécu à la 2e Guerre mondiale. Il a aussi participé à la révolte politique nommée le « Mai 68 ».
Voyons maintenant comment Jean-Paul Sartre répondrait à la question à l’aide de quelques-uns des concepts théoriques de sa conception de l’être humain. Il dira que l’être humain est responsable de sa destinée, car souvent il souffre de la mauvaise foi, c’est-à-dire que l’être humain ment à soi-même, donc il trompe soi-même. Il a souvent tendance à mentir en sa situation financière, sa carrière ou son état physique, car beaucoup d’entre nous semble ne pas avoir le courage de confronter nos déterminismes. Les déterminismes sont des événements dépendants de ceux du passé, donc dans ce cas, l’hérédité et notre passé. Sartre mentionne aussi que l’existence précède l’essence. Il veut dire que ce qu’on vit, donc ce qu’on fait, va permettre de se définir dans le futur. De plus, l’être humain est souvent angoisse, c’est-à-dire qu’il craint d’être responsable de soi-même dans un monde qu’il n’a pas vraiment choisi de vivre. Il doit alors s’adapter avec son entourage en faisant des décisions personnelles contre ses désirs. Sartre dit que l’homme se construit comme un