Les grandes guerres du XXème siècle ont eu une influence déterminante sur , l'histoire littéraire et culturelle. L'écrivain et l'artiste ont donc été amenés à se positionner face aux événements historiques. Après la seconde guerre mondiale Jean-Paul Sartre, chef de file de la littérature engagée exprime sa désillusion dans les mots en disant" Longtemps, j'ai pris ma plume pour une épée: à présent je connais notre impuissance". Nous étudierons si la littérature est une arme, quelles sont ses limites et ses obstacles, peut-elle être une force pour l'humanité? Quand Sartre dit:"j'ai pris ma plume pour une épée" cela évoque une image de guerre. Il témoigne avec ses mots en y mettant ses sentiments tout ce qu'il peut voir, ressentir de l'expérience de la guerre: c'est le reflet de ses pensées et de la société qu'il dépeint. L'épée en elle-même évoque l'image des atrocités vécues par les soldats, l'indignation face aux hommes politiques qui s'engagent à faire la guerre, à détruire les peuples, à modifier l'opinion voire modifier les mentalités. Donc l'homme ne vit jamais réellement l'instant présent, il est toujours perturbé par des pensées extérieures qui l'obsèdent. On a l'impression que la littérature est une sorte de leurre, un mensonge car elle nous fait croire par des mots ou des images que ceux-ci sont bien réels. Le fait qu'un écrivain s'engage pour un parti ou pour un autre, pour tel homme politique ou un autre, pour une opinion ou une autre, une idée ou une autre fait que la littérature devient une sorte d'arme de