Dans L’invention de la liberté, Jean Starobinski étudie les rapports de la littérature et des arts avec la société du XVIIIe siècle et montre ainsi comment les mœurs de l’époque se reflétaient dans les œuvres d’artistes comme David, ou Goya. On se rend compte que les artistes ont été des témoins majeurs du déclin de la monarchie. Jean Starobinski s’attache aux regards portés sur les œuvres qui traversent le XVIIIe siècle, et en fait un commentaire en forçant la critique avec un regard qui englobe tout. Il propose ainsi une lecture tout à fait originale de l’art européen du XVIIIe siècle

[...] A la lecture de cet ouvrage, il est permis de se poser la question de savoir si la liberté n’aurait pas commencé dans les arts et grâce aux artistes ? Et si les artistes pouvaient tout se permettre ? Les œuvres d’art du XVIIIe ont, la plupart du temps, pour origine des commandes faites par les bourgeois. Les œuvres réalisées durant les loisirs des peintres sont rares. Ainsi, les œuvres d’art étaient le reflet de ce que la classe dominante souhaitait. [...]

[...] Jean Starobinski, au travers de la lecture des œuvres d’art, constate que c’est en faisant un retour en arrière que la société française a avancé. En s’inspirant de la philosophie des Lumières, les artistes ont eu un rôle important à jouer dans l’envie de liberté du peuple français. La fin du XVIIIe est marquée par la Révolution et la concrétisation de ce désir de liberté. Les artistes continueront d’être les témoins des faits de société et les vecteurs d’idées nouvelles bouleversant la norme établie par le pouvoir. [...]

[...] Tous ces principes ont directement influencé la Révolution et Jean Starobinski s’en est servi dans son approche de l’art. L’œuvre : L’invention de la liberté Dans L’invention de la liberté, Jean Starobinski étudie les rapports de la littérature et des arts avec la société du XVIIIe siècle et montre ainsi comment les mœurs de l’époque se reflétaient dans les œuvres d’artistes comme