jeunes delinquants
Le fantôme des maisons de redressement
Sans attendre, le ministre français de l’éducation, M. Luc Ferry, et celui de l’intérieur, M. Nicolas Sarkozy, ont annoncé la création de centres fermés pour les adolescents. Comme si l’on pouvait éduquer un délinquant en l’enfermant. Depuis le XIXe siècle, toutes les expériences d’internement ont échoué. En fait, les lois ont oscillé entre peine et éducation, suivant le regard porté sur les jeunes, parfois considérés comme des enfants coupables à punir plutôt que comme des enfants victimes à protéger et à insérer.
Sans attendre, le ministre français de l’éducation, M. Luc Ferry, et celui de l’intérieur, M. Nicolas Sarkozy, ont annoncé la création de centres fermés pour les adolescents. Comme si l’on pouvait éduquer un délinquant en l’enfermant. Depuis le XIXe siècle, toutes les expériences d’internement ont échoué. En fait, les lois ont oscillé entre peine et éducation, suivant le regard porté sur les jeunes, parfois considérés comme des enfants coupables à punir plutôt que comme des enfants victimes à protéger et à insérer. Sans attendre, le ministre français de l’éducation, M. Luc Ferry, et celui de l’intérieur, M. Nicolas Sarkozy, ont annoncé la création de centres fermés pour les adolescents. Comme si l’on pouvait éduquer un délinquant en l’enfermant. Depuis le XIXe siècle, toutes les expériences d’internement ont échoué. En fait, les lois ont oscillé entre peine et éducation, suivant le regard porté sur les jeunes, parfois considérés comme des enfants coupables à punir plutôt que comme des enfants victimes à protéger et à insérer. Sans attendre, le ministre français de l’éducation, M. Luc Ferry, et celui de l’intérieur, M. Nicolas Sarkozy, ont annoncé la création de centres fermés pour les adolescents. Comme si l’on pouvait éduquer un délinquant en l’enfermant. Depuis le XIXe siècle, toutes les expériences d’internement ont échoué. En fait, les lois ont oscillé entre peine et éducation, suivant le