Pour Henri MENDRAS[1], « Le milieu rural est un champ d'investigation pour toutes les sciences sociales », la sociologie rurale est une branche de la sociologie qui se définie selon son champs d'application, donc le milieu rural, dans leur globalité et leur rapport avec les autres.

J'ai choisi, en tant que discutant, de m'intéresser aux jeunes en milieu rural, car les deux notions semblent éloigné l'une de l'autre. « Loin », « retiré », voire « isolé », « vieux », « ancien », sont les mots qui peuvent nous venir à l'esprit lorsqu'on évoque le milieu rural, la campagne. Des termes qui semblent opposé à la notion même de jeunesse. D’ailleurs, en 1996, l’INSEE (Institut National des Statistiques et des Études Économiques) voit le milieu rural évolué et tend à s’adapter à ses bouleversement parle désormais d’espace à dominante rural (par opposition à l’espace à dominante urbaine).

Avec 36 682 communes françaises, l'espace rural représente 70% du territoire soit 2/3 des communes, cependant ne représente qu'un quart de la population. La population rurale représente un quart de la population. On perçois donc un déséquilibre entre ce que le milieu rural représente géographiquement et ce qu'il représente démographiquement. De plus le milieu rural n'échappe aux vieillissements de la population, ce qui n'aide pas à relier à la notion jeunesse. Elle se définit d’abord comme « la période de la vie humaine comprise entre l'enfance et l'adulte »[2].

La « sociologie de la jeunesse qui s'appuie sur le fait que l'âge est une construction sociale qui évolue au cours de l'histoire et selon les contextes sociaux »[3]. Cette approche plus scientifique reste encore générale : ainsi pour Pierre Bourdieu « la jeunesse n’est qu’un mot ».

Pour Olivier Galland qui s’est intéressé à la question, voit « l’approche sociologique de la jeunesse revient donc à étudier les conditions sociales du passage d’un statut d’âge : l'adolescence, à un autre l’âge adulte »[4].