ORDRE ET RYTHME DU RECIT

Procédés modifiant la chronologie (ordre) du récit

Le retour en arrière : le cours du récit est interrompu pour raconter des événements qui se sont déroulés avant. C’est le même procédé que le flash-back au cinéma. Il est généralement signalé par le plus que parfait dans le récit au passé ou les temps du passé dans une réplique de dialogue.

L’anticipation : le cours du récit est interrompu pour raconter des événements postérieurs. Moins fréquent que le retour en arrière, on le rencontre plus fréquemment dans le récit autobiographique. Il est signalé par le conditionnel ( à valeur temporelle) dans le récit au passé ou le futur dans une réplique de dialogue.

Leur rôle : ils ont tous les deux une fonction explicative et/ou informative qu’il convient de déterminer précisément en fonction du texte.

Procédés modifiant le rythme du récit.

Pour déterminer à quel rythme un récit est raconter, il faut comparer le temps de l’histoire (temps des événements) et le temps de la narration (temps mis par le narrateur à raconter l’histoire et mesurable en nombre de lignes, de pages).

1 . Procédés accélérant le rythme du récit

L’ellipse temporelle ou narrative : un laps de temps de l’histoire est passé sous silence, n’est pas raconté. L’ellipse est généralement signalé par un indice temporelle (ex : 10 ans plus tard). Il s’agit de mettre en valeur l’événement suivant qui va être raconté. Dans le cas d’un récit en point de vue interne, elle correspond à une rétention d’informations auxquelles le personnage ne peut avoir accès pour plusieurs raisons ; il faut donc le préciser et en pas se contenter d’indiquer que ‘ ce n’était pas intéressant à raconter !’).

Le sommaire : est un résumé d’une partie de l’histoire, le plus souvent parce qu’il s’agit d’événements répétitifs. Il est donc souvent associé à l’imparfait d’habitude ou de répétition.
Il sert aussi très souvent à présenter une situation et est associé à l’imparfait de durée.