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La première question qui vient à l'esprit de ces spécialistes est de savoir si le résultat des matches du Mondial peut avoir un impact sur la vie économique. Première certitude, l'Allemagne va tirer parti de cette Coupe du monde, puisqu'elle l'organise. Un élément qui est renforcé par les performances de l'équipe allemande. D'où un élan national qui se traduit dans les indices de confiance des Allemands, à l'image de l'indice Ifo, qui mesure le moral des entrepreneurs allemands, et a atteint en juin son plus haut niveau depuis février 1991, période de boom qui a suivi la réunification allemande. Même s'il faut reconnaître que la politique de taux des Etats-Unis, l'euro fort et les bonnes statistiques industrielles sont pour beaucoup dans l'embellie sur la Bourse de Francfort, peut-être plus que les buts marqués par l'Allemand Miroslav Klose.
Pour ce qui est de l'ensemble des pays participants, dont la France, les analystes de la banque néerlandaise ABN-AMRO soulignent, dans une étude baptisée "Soccernomics 2006", que "sans être à ce point puissants qu'ils puissent transformer une récession en boom économique, les effets macroéconomiques et boursiers d'une victoire en finale de Coupe du monde ne doivent pas être sous-estimés". Et de noter que, de 1970 à 2002, le pays vainqueur a enregistré en moyenne un surplus de croissance de 0,7%, tandis que le finaliste voyait sa croissance rognée de 0,3% par rapport au taux de l'année précédente. Mais là encore cette observation souffre de deux exceptions, en 1974 et 1978,