Jules ferry
Suite à l’obtention de son bac, Jules Ferry poursuit des études de droit. En 1854, il est nommé secrétaire de la Conférence des avocats et effectue pour l’occasion un discours dans le quel ses convictions politiques se laissent déjà entendre : laïcité, justice sociale et liberté. Le 6 mai 1869, il est élu député de la Seine. Durant sa campagne, il réclame la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui se fera en 1905, ainsi que la décentralisation et une réforme de la justice. Républicain de gauche, il s’oppose à Mac-Mahon. Plusieurs fois ministres de l’Instruction publique, de 1879 à 1883, et président du Conseil, notamment de février 1883 à mars 1885, il fit voter les lois, de 1881 et 1882, instituant la gratuité, la laïcité et l’obligation de l’enseignement primaire. À l’extérieur, il engage la France dans de nouvelles expéditions coloniales. En 1881, il établit le protectorat sur la Tunisie. La conquête du Tonkin et de Clémenceau entraina la chute du ministère Ferry. LES LOIS JULES FERRY 1881 – 1882 C’est ce que l’on retient en général de l’œuvre de Jules Ferry : il est vrai que c’est peut-être son action dans ce domaine qui a contribué le plus durablement à installer la République. A la rentrée parlementaire de 1880, une série de nouveaux projets sont déposés, concernant la gratuité et la laïcité de l’enseignement des jeunes filles. Malgré de fortes réticences d’une partie de l’opinion publique et du Sénat, plusieurs lois sont votées entre 1881 et 1884, dont la philosophie générale a pu être résumée dans les trois termes : " _gratuité, obligation, laïcité "._ 1881 16 juin L’école est désormais gratuite Alors ministre de l’Instruction publique, Jules Ferry fait voter une loi qui établit la gratuité de l’école. Depuis 1879, l’homme politique promulgue une série de textes afin de promouvoir l’école publique et