Justice socrate calliclès
Au début du dialogue, Calliclès affirme que la justice consiste en ce que le meilleur ait plus que le moins bon et le plus fort plus que le moins fort, donc il supporte une conception naturaliste de la justice. Afin de défendreson avis, il dit à Socrate que lorsque les Perses ont attaqués la Grèce, ils n’ont pas agit selon la loi qui était établie dans le pays grec, mais selon la loi de la nature et en conséquent, ils ont capturé la cité d’Athènes. Après, Calliclès s’attaque à la légitimité de la loi (nomos) puisqu’elle est une invention des faibles pour se protéger des forts, alors elle est artificielle et nonnaturelle, donc elle n’a pas de crédibilité. Par conséquent, il n’est pas illégitime d’utiliser la rhétorique pour manipuler les faibles de la démocratie d’Athènes avec la flatterie et des promesses. Par la suite, en ce qui concerne quel genre de vie nous devront vivre, Calliclès est en faveur de la vie de démesure, car dans son opinion, on doit laisser aller nos passions pour atteindre le bonheur. Pourjustifier son point de vue, il s’en prend à la morale et à la philosophie. Il dit que les hommes de la masse vivent dans la tempérance, car ils sont trop gênés de vivre dans le dérèglement et traitent les gens qui ont le courage de le faire de vilain. Pour la philosophie, il affirme que les sages sont des esclaves de la raison, donc ils ont un bonheur de pierre. En résumé, Calliclès accorde del’importance à la vie selon la loi de la nature qui permet aux forts d’exceller et de vivre dans la jouissance.
À la fin de chaque théorie que Calliclès tient pour vraie, Socrate réfute les propositions de son adversaire. Pour ce qui est de la conception de la politique et de la justice défendue par Calliclès, Socrate critique la démagogie et la politique de prestige : la contrefaçon de l’art. Il ditque la démagogie est une forme de rhétorique utiliser par les orateurs pour flatter et manipuler un peuple fait d’enfants, de femmes et d’hommes libres ou esclaves. Par conséquent, certains individus désirent le plaisir que promet la rhétorique, versus le bien, produit par la politique des lois : la justice. Pour approfondir son point de vue, Socrate dit que dans le cas où un médecin, l’êtremeilleur selon Socrate, est accusé par un cuisinier devant un jury composés d’enfants, le jury sera en faveur du cuisinier puisqu’il leur apporte du plaisir avec ses délices tandis que le médecin leur impose des remèdes pour les guérir afin qu’ils se sentent mieux, mais puisqu’ils ne ressentent aucun plaisir, les enfants le condamneraient. Donc, les vrais bienfaiteurs de la cité seront condamnés, carils n’amènent aucun plaisir. En réponse de sa propre critique, Socrate dit que la conception d’une politique qui serait déterminée par le souci du bien commun, donc l’âme du citoyen, et qui a la capacité d’améliorer les citoyens est meilleure que celle de Calliclès. Donc, une vie de philosophie où la raison, la sagesse et les vraies connaissances ont pour but de viser le bien véritable de...
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