kant
Pour Kant, nos connaissance commence AVEC l'expérience (influence des empiristes anglais) même si elles ne dérivent pas DE l'expérience.
La critique de la raison pure est donc la critique de Leibniz, selon Kant les deux sources de la connaissance étant la sensibilité et l'entendement.
Pur s'oppose donc à empirique, mais il utilise aussi ce terme comme synonyme de transcendantal en disant;j'entends par transcendantal tout ce qui est donné synthétiquement et a priori (ce qui n'exclut nullement la réalité empirique) Ainsi il dit, à propos de l'espace et du temps:"j'affirme leur idéalité transcendantale en même temps que leur réalité empirique.
Le critIcisme kantien n'adhère pas totalement au rationalisme leibnizien, mais par ailleurs, même réveillé par Hume de "son sommeil dogmatique", il n'adhère que partiellement au scepticisme et à l'empirisme anglais.
Il opère une synthèse entre les deux.L’ambition de ce livre se résume pourtant assez facilement : la métaphysique est un champ de bataille qui demande à être ordonné. C’est le sens du terme “critique” : il ne s’agit pas de faire le procès de la raison, comme ferait une critique sceptique et destructrice. Il s’agit d’un examen critique de la raison, c’est-à-dire d’un examen qui a pour fin de discerner, de distinguer ce que la raison peut faire et ce qu’elle est incapable de faire. Kant se propose de mettre tout le monde d’accord en donnant un nouveau statut à la raison et de nouveaux contours à l’entendement. En résumé, la critique de la raison pure tente de donner une réponse crédible à la question : Que puis-je savoir ? A cette interrogation, Kant répond : je peux penser les objets de la métaphysique (Dieu, Moi, le Monde), mais non les connaître, au sens où je peux connaître les lois