Karl marx aliénation
Aliénation dans le travail
Le travail est dans le système capitaliste une simple marchandise vendue. Le travail tue l'homme en tuant son temps de vie.
« Un homme qui ne dispose d'aucun loisir, dont la vie tout entière, en dehors des simples interruptions purement physiques pour le sommeil, les repas, etc., est accaparée par son travail pour le capitaliste, est moins qu'une bête de somme. C'est une simple machine à produire la richesse pour autrui, écrasée physiquement et abrutie intellectuellement. Et pourtant, toute l'histoire moderne montre que le capital, si on n'y met pas obstacle, travaille sans égard ni pitié à abaisser toute la classe ouvrière à ce niveau d'extrême dégradation »
Aliénation dans l'argent.
L'argent, dans la société capitaliste, est le seul signe de puissance, et le seul besoin. Les hommes luttent pour l'argent. Il est l'objet de toutes les convoitises. Or l'argent est une pure abstraction. L'argent coupe de la réalité du monde, et en même temps devient l'unique vecteur pour pouvoir agir sur lui. La société de l’argent est une aliénation surtout pour ceux à qui il est pris, mais aussi pour ceux qui le prennent.
Aliénation morale.
L'aliénation morale est l'aliénation par l'État et la religion. L'État entretient le mythe des « citoyens » égaux (alors que les inégalités demeurent), et la religion crée une morale artificielle qui sert les intérêts de certains êtres humains (en général : de sexe masculin, riches, âgés, etc.)
Détruire les objets de l'aliénation.
Pour sortir de ce système, Marx préconise la destruction des objets de l'aliénation, c'est-à-dire la destruction de l'État, de la religion, de l'argent, de la marchandisation du travail.
Cette destruction est en partie idéologique : aucune violence n'est à craindre. Il suffit d'une prise de conscience. Un jour, les hommes peuvent décider d'arrêter de croire à l'État, ils peuvent décider de ne plus croire à la religion, ils