kierkegaard
Ce doute est un élément essentiel de la foi car selon le philosophe ne jamais avoir douté en Dieu, en son existence n’est pas une foi véritable. La foi véritable se caractérise par le risque et le danger. La religion servirait à créer l’éveil religieux chez l’individu. La foi ne se partage pas en collectivité, elle doit être comprise chez chaque individu. Il suffit que chaque personne trouve son essence de «pécheur» pour que la vie devient plus simple et que chaque instant s’interprète selon la loi chrétienne. Deux opposants de cette foi seraient la faute et le péché. Le péché est une sorte d’humanisation de la faute qui résulterait d’une aggravation d’une opposition à la vertu. Cette humanisation découle de notre mode social, ou l’on doit être conforme aux règles. Dans cette vision du monde les gens qui dévient du cadre sont moins bien vu. Selon Kierkegaard une déviance ne serait pas due à un acte non moral mis plutôt à une désobéissance à un Dieu personnel. Cette relation avec un Dieu personnel extirpe toute forme de société, de pression de masse de la foi.
La recherche du Moi est le but de notre existence selon Kierkegaard. Le Moi est formé de d’infini et de fini. Pour se réaliser pleinement, une synthèse de ces deux éléments doivent être faite. La part d’infini dont dispose le moi, ne peut se synthétiser pleinement qu’en se rapprochant de Dieu. Une certaine liberté provient du rapport soi/soi où l’on doit négliger la nécessité d’un rapport avec autrui. Cette autosuffisance conduit à une certaine forme de solitude.