L'école est-elle parvenu à gommer les inégalités de genre ?
Les qualificatifs « difficulté » et « compétition » renvoient dans l’inconscient collectif à des caractéristiques masculines. Ces stéréotypes intériorisés par les filles engendrent donc un abandon plus rapide en cas de difficulté. A contrario, plus de huit élèves sur 10 sont des filles au sein des doublettes HLP/LLCE, HLP/SES et LLCE/SES. Ainsi, l’école à malgré elle un rôle de reproduction des rapports sociaux et donc des inégalités filles/garçons. Dans un second temps nous pouvons observer que ces inégalités de genre ont entrainé de nombreuses répercussions sur les trajectoires des individus. Comme le souligne Baudelot et Establet les filles connaissent un grand succès …afficher plus de contenu…
Les femmes quant à elles sont plus nombreuses dans les métiers considérés comme féminins car ils se rapprochent des tâches domestiques. De plus, malgré l’interdiction de moins payer une femme qu’un homme pour un travail égal, celles-ci touchent en moyenne un salaire inférieur de 24,5% à celui des hommes. De même, les femmes n’accèdent que rarement aux postes les plus haut placés des entreprises. Les emplois occupés sont donc différents, il y a des stéréotypes attachés à certaines professions jugées plus féminines telle qu’infirmière, institutrice par