LA QUETE DE L'AILLEURS
Le Mal est présent partout, même dans la vertu et les plaisirs.Il nourrit la certitude que rien, ne pourra changer, que toute tentative est vouée a l’échec.L’AILLEURS, PLUS QU’UNE DESTINATION,UN PARADIS, UN RÊVEA - Vocabulaire employé« Où sous un clair azur, tout n’est qu’amour et joie » (Moesta errabunda)« La langoureuse Asie et la brulante Afrique » (La chevelure)« L’Orient est splendide » ; « là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté » (L’invitation au voyage ; vers 23, 27 et 28 )B - Un refuge, un paradis, une espéranceDans Moesta et errabunda , Baudelaire nous dit tour à tour la douleur et la tristesse de l’ici et le bonheur de l’ailleurs vers lequel il s’envole « loin du noir océan de l’immonde cité » (vers 1 à …afficher plus de contenu…
Les ravages du temps sur son être sont une des sources du spleen baudelairien. («» v.18 à 29). Ce spleen se caractérise par des sensations d’oppression et d’étouffement ; par l’ennui et l’impuissance face au monde (« L’ennemi » et « L’horloge »).Le spleen baudelairien est l’expression du mal être de l’écrivain. Il souffre de terribles hallucinations. « Au moral comme au physique, j’ai toujours eu la sensation du gouffre », citation extraite des Fusées LA POESIE POUR ECHAPPER A “L’ICI” SPATIAL ET MENTALPour Baudelaire, l'écriture est comme un remède à l'usure du temps et au dégoût de soi que lui inspire la vieillesse.- “J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans” (Spleen 2, v. 1)- “Ô