La 3ème république
03/02/2011
C] Analyse des élections
Véritable raz-de-marée conservateur et pacifiste représentation nationale remarquable vu le nombre d’aristocrates à l’assemblée.
768 sièges dont 15 pour l’Algérie ; 78 siège n’ont pas été pourvus ; 30 sièges pourvus de manières rapides et supprimés : les 30 élus de l’Alsace-Moselle au vu du traité de paix.
Pas d’étiquettes politiques. Représentation approximative :
- Gauche : républicains (230)
- Droite : monarchistes (390 + 20 bonapartistes)
Le nombre de bonapartiste est faible, mais élus dans des fiefs bonapartistes dont la Corse, la Charente et quelques élus du SW.
Les partisans du prétendant légitimiste (le comte de Chambord) représentent 180 députés mais sont très divisés.
- On y trouve le groupe « Chevau-légers » qui sont les plus réactionnaires car sont partisans d’une restauration de société d’ancien régime, ils sont aussi ultramontains car considèrent que l’Eglise de France doit être dirigée par le Pape.
Groupe de nobles et grand-bourgeois : se sont les Orléanistes partisans de la famille d’Orléans soutenant le comte de Paris. Centre-droit libéral proche des milieux d’affaire et favorable à un régime parlementaire libéral mais veulent un état capable de maintenir l’ordre.
Ces députés sont en apparence unis mais incapables de se mettre d’accord.
Les républicains :
- Les « républicains potentiels » (80) au centre-gauche, sont républicains ou monarchistes capable d’accepter la république si elle est conservatrice proche des orléanistes de centre-droit.
- Républicains modérés (110) : la représentation politique de la bourgeoisie des professions libérales. On y trouve les « Jules » (Ferry, Fabre, Grévy…). Partisans de la république et persuadés que, d’une part l’instruction et d’autre part le vote, permettent d’assurer les libertés et l’émancipation des citoyens.
- Les plus à gauche de « l’Union Républicaine », radicaux et socialistes. Derrière Gambetta, Clemenceau ou Louis