La animal doit elle être supprimer au prix de celle de l'homme ?
L’hippopotame cause localement des dégâts aux cultures entraînant des confits homme/faune. Il fait l’objet d’un empoissonnement fréquent par les pêcheurs et agriculteurs lors de dégâts occasionnés à leurs filets et barques de pêche et aux cultures se trouvant à la lisière des berges. Les hippopotames sont intégralement protégés par les conventions d’Alger (1969) et CITES (1990). Dans l’ensemble des pays (pays au Sud du Sahara) de l’aire de répartition de l’hippopotame, l’espèce est intégralement protégée c’est-à-dire interdite de chasse.
Biologie de l’hippopotame
Ce gros herbivore est semi-aquatique et passe une grande partie de la journée dans l’eau et à se reposer sur les bancs de sable des fleuves et des rivières. Il évite les berges densément boisées et les eaux à fort courant. Excellent nageur, il peut demeurer jusqu’à six minutes sous l’eau et marcher sur le fond. L’hippopotame, très grégaire, sédentaire et territorial (seulement dans l’eau), vit en troupeaux de 5-15 individus, mais parfois beaucoup plus, composés de femelles et de jeunes autour desquels gravitent les mâles selon leur position hiérarchique. Les mâles dominants défendent âprement leur territoire par des combats pouvant aller jusqu’à la mort de l’un d’eux. Les vieux animaux sont ainsi souvent balafrés de cicatrices.
La queue courte mais puissante permet de désintégrer les bouses, de consistance molle, au moment de leur émission et de les répandre sur les buissons comme une marque de territoire (bien qu’il ne soit pas considéré comme un animal territorial sur la terre ferme). Ces marques pourraient en fait servir de « balises » pour faciliter l’évolution des animaux dans les aires de