La beauté
Ce poème compte quatre strophes, dont deux quatrains et deux tercets. Le poème varie entre douze et treize vers. Les quatorze vers possèdent chacun douze syllabes, donc ils sont des alexandrins. Dans les deux quatrains, l'auteur a utilisé des rimes embrassées, donc de type ABBA. Pour le premier tercet, les rimes sont croisées ou alternées (ABA) et pour le dernier tercet, les rimes sont suivies (ABB). Enfin, le poème à la forme fixe d'un sonnet puisqu'il est réparti en deux quatrains et deux tercets, soit quatorze vers de syllabes identiques.
Les différents thèmes énoncés sont bien sûr, la beauté, le mépris, un amour impossible et les sentiments. Baudelaire utilise aussi un champ lexical sur le corps humain en écrivant ces mots « sein, cœur, yeux 2».
Il s'agit d'une femme vantarde connaissant son pouvoir de beauté auprès d'autrui. Elle se compare à une sculpture de pierre, dont le sein passionne et fascine tous les hommes. Baudelaire parle des fières attitudes de la femme et il les compare aux grands monuments. Donc, il compare les allures de la beauté à ces monuments qui tous deux sont fiers de leur aspect. De plus, il parle de la froideur que la femme a, tout en restant charmante et désirable « J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes 3». Ensuite, la beauté parle de ces amants qui aspirent l'élégance. Elle a pour eux, « de purs miroirs qui font toutes choses plus belles4 » ici, elle parle de ses yeux