La belle epoque
Introduction:
Le début du XXème siècle débute par une période (environ 1896-1914) dans laquelle la France s'urbanise et développe l'industrialisation engendrant une prospérité économique. Cette période sera surnommée dans les années 1920 "Belle époque". Cependant ont s'aperçoit que durant les années précédant la "Boucherie" les conditions ouvrières et paysannes étaient très difficiles, ce qui a poussé les français à développer un comportement malthusien ainsi qu'un refus de toute modernité.
I) Contraste de l’économie
Au début du XXème siècle, l'économie française a retrouvé son dynamisme et la France apparaît comme un pays riche et prospère. Le revenu national a doublé en quarante ans. La croissance de son PNB est légèrement supérieure à celle du Royaume-Uni et légèrement inférieure à celle de l'Allemagne. Cette prospérité économique s'inscrit dans un contexte de stabilité monétaire : la valeur du franc germinal n'a pas varié depuis 1803; sa totale convertibilité renforce la confiance des Français dans leur monnaie; l'or, symbole de la prospérité, s'accumule dans leurs « bas de laine ». La capacité d'épargne des Français est importante (4 à 5 milliards de francs par an vers 1913). La situation financière est bonne. Les banques se multiplient et jouent un rôle de plus en plus important dans l'économie en investissant dans l'industrie ou à l'étranger (près de 45 milliards de francs en 1913, dont plus de 25% en Russie et le reste en Amérique latine, en Autriche-Hongrie, en Espagne, en Turquie et dans l'empire colonial). Cela conduit à un excédent de la balance des comptes bien que la balance commerciale soit déficitaire. Mais cela contribue à drainer vers l'étranger une part importante de la fortune nationale.
La croissance industrielle est forte. Entre 1890 et 1914, la production de fonte triple, celle d'acier sextuple et celle de caoutchouc triple également. Les secteurs de pointe jouent un rôle