La belle époque
Je me concentre surtout sur les aspects politiques, comme la prof l’a précisé.
Chapitre 1. Trois grandes ruptures en France.
I. Le renversement économique de 1896.
Le taux de croissance industrielle est de 2,6% par an entre 1895 et 1913, puis de 4,2% à 5,2% entre 1906 et 1913 (stoppé par la guerre). Double de la fin du 19ème siècle. Ca s’accompagne d’une montée des prix d’environ 2%. L’Allemagne va toutefois passer devant la France en devenant la première puissance économique européenne. A partir de 1896 la France va rattraper son retard.
L’Exposition Universelle de 1900 se tient à Paris. 100 hectares, 48 millions de visiteurs : gigantesque. C’est la cinquième à Paris. Pour l’occasion on construisit : la gare d’Orsay et l’hôtel du même nom, le Petit et le Grand Palais, le pont Alexandre III et le métro, avec une ligne. Ca dura du printemps à l’automne.
En France règne le libéralisme économique, donc la non-intervention dans l’économie et le social. Un capitalisme apparaît également. Divisé entre les anciennes petites entreprises, et la révolution industrielle. Ca marque la fin de la dépression économique entre 1873 et 1896. Elle était due à la concurrence des autres pays, le ralentissement de la démographie française et la baisse des investissements et ainsi du dynamisme.
II. L’affaire Dreyfus
La France était dans un régime républicain. La IIIème république avait une durée exceptionnelle (la première a été courte, la deuxième interrompue par le coup d’Etat de Napoléon). Depuis 1879 les républicains modérés étaient au pouvoir. Le pouvoir exécutif s’est affaibli, et finalement le titre de président n’était plus qu’honorifique. La politique passait obligatoirement par le Parlement, composé de la Chambre des députés et le Sénat. Les députés, élus au suffrage universel pour 4 ans, proposaient des lois. Le projet était alors amendé ou non par les autres députés. Le système de vote soulevait des questions, car ça ne