La besace la fontaine
Ds l’intro : il fallait penser à
- évoquer LF, auteur du Classicisme dont l’inspiration prend ses sources dans l’Antiquité gréco-latine, notamment dans l’art de la fable (Esope, Phèdre) = apologue = récit à visée morale
- la particularité de cette fable : la prise de parole respective des animaux et celle du narrateur/moraliste, le registre comique/ironique
- la problématique : comment LF s’y prend-il pour dénoncer un défaut humain à 2 faces : l’incapacité à se remettre soi-même en cause et la critique des défauts d’autrui ? = 2 parties =
a) la mise en récit, b) les armes de la critique
(1°le récit théâtralisé)
- un cadre spatio-temporel des + sommaires : ni lieu, ni époque vraiment évoqués = valeur universelle et intemporelle de la fable (ours = pays froids, singe, éléphant= pays chauds)
- Déroulement chronologique du récit, très rapide = enchaînement au cœur même du vers (vers 9), pas de lien logique ( = asyndète) ; en revanche caractère éternel de la morale « tant ceux du temps passé que du temps d’aujourd’hui », renforcé par la valeur du présent de vérité générale « « nous nous pardonnons tout… »
- Les personnages = 2 sortes de hiérarchie : l’une par le caractère « évolué » = le singe/ l’ours/l’éléphant = mammifères « quatre pieds », l’autre par la taille (la transition étant assurée par la baleine) = du très gros au très petit (+tôt fondé sur l’apparence) ce qui représente déjà le caractère aléatoire du jugement = sur quoi fonder les différences ? Si J. cependant s’adresse en premier au singe, c’est parce que ce dernier ressemble le + à l’homme, mais aussi parce qu’il est le + laid « et pour cause… » - l’animal /homme : des attributs humains « pieds, portrait, mon frère, un colosse, contents d’eux… », ils ont un langage soutenu (cf le dialogue), leurs prises de parole diminuent au fur et à mesure de leur importance jusqu’à la « liquidation » de « notre espèce » en 1 vers avec enjambement : « …Mais