La bienveillance de titus
Bibliographie :
I- Source :
- Suétone, Vie de Titus, trad. H. Ailloud, Paris, Collection des Universités de France, 1932.
II- Manuels et ouvrages généraux :
- Briand-Ponsart C. et Hurlet F., L’Empire romain d’Auguste à Domitien, 31 avant J.-C – 96 après J.-C., Paris, 2001.
III- Ouvrages spécialisés :
- Jones B. W., The emperor Titus, Londres et Sydney, 1984.
- Selon Suétone (Vie de Vespasien, 25), Vespasien aurait déclaré au Sénat « que ses fils lui succèderaient ou qu’il n’aurait point de successeur ». De fait, dès les débuts de son règne, Vespasien a veillé à mettre en œuvre une politique dynastique. Son choix se porta sur son fils aîné, Titus, qu’il associa à son pouvoir, en vertu du principe de la « co-régence ». Titus en vint rapidement à détenir les mêmes pouvoirs que son père, ne se distinguant de ce dernier que par le fait qu’il n’était pas grand pontife et ne portait pas le titre de père de la patrie. À la mort de Vespasien, en 79, la succession ne fit donc pas difficulté. Titus disposait de pouvoirs juridiques, mais aussi d’une certaine légitimité, reposant sur l’héritage symbolique de son père. Héritier, Titus n’en devait pas moins, comme tout nouvel empereur, susciter l’adhésion à son pouvoir, créer les conditions du consensus, la monarchie romaine n’étant pas absolue.
- Sur l’action menée par Titus pour se gagner l’adhésion des différentes composantes de la société romaine, nous disposons notamment d’un texte de Suétone, extrait de la Vie de Titus. Né vers 70 et mort à une date inconnue (mais postérieure à 122), Suétone a fait partie de l’ordre équestre et a, sur le tard, au début du règne d’Hadrien, exercé une carrière administrative dans les bureaux de la chancellerie impériale, grâce à la protection de Septicius Clarus, le préfet du prétoire. Il fut notamment procurateur de la correspondance impériale, ce qui lui permit de consulter des documents qui fournirent une partie de la matière de son œuvre majeure