La bruyère, des jugements.
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La Bruyère, Caractère, XII, "Des jugements", 119 (1688)L'objectif est de faire changer le point de vue de l'homme sur lui-même.
L'homme est un animal raisonnable selon lui-même.
Il se pense supérieur à toutes les autres créatures.
-> La Bruyère relativise ce jugement. Il veut amener son destinataire à réviser son jugement, à penser les choses autrement.
But : Corriger cette vision de l'homme sur lui même, amener les hommes a réfléchir.
Problémaique : Qu'est ce qui fait l'efficacité de la stratégique argulentative développée dans ce texte ? Qu'els sont les grands procédès auquels il recourt ?
1° L'argumentation par analogie
2° La stratégie énonciative (implication de La Bruyère et de son destinataire)
3° Des procédés de persuation pour choquer
4° Registre Satirique et Ironie 1° L'argumentation par analogie
Comment organise-t-il son argumentation ?
a) Première partie. Introduction (Lignes 1 à 8) : Exorde. Double fonction : annoncer le sujet & capter l'attention du destinataire.
b) Deuxième partie. Il prend des exemples de comportment d'animaux concrets, en anticipant les jugements des hommes (Lignes 8 à 21). Possibilité de séparer en deux cette série d'exemple : Espèces différentes / Espèces d'une même race.
c) Troisième étape. Poursuit le raisonnement, l'analogie sur les comportements humains. Phénomène de gradation pour montrer que les hommes font pire que les animaux, l'homme est plus bestial que les animaux.
a) Jugement non fondé et partial.
1er animal : Homme comparé à la tortue. Dès le début, infériorité de l'homme par rapport à tout les animaux.
Opposition / Antithèse (Ligne 6) : - Pour l'homme, succession de termes péjoratifs. - Pour les animaux, termes contraire à ceux des hommes.
Paradoxe : La sagesse est du côté des bêtes, les hommes sont dénaturés.
b) Première partie : Les jugments sont acceptables car ils correspondent aux lois de la nature : Le chasseur -> La proie . Il montre à l'homme que ce comportement